Il semble que, dans cette veine de l’art actuel qui engage la question de la narration et de l’onirisme, la thématique de la science-fiction et de l’espace intersidéral constitue comme une version rénovée à la fois kitsch, nostalgique et techniciste des « merveilleux nuages » de ce bon vieux Baudelaire. Ainsi l’installation Disques d’or-Voyager live de Julien Discrit qui participe actuellement à l’exposition la consistance du visible sous le commissariat de Nicolas Bourriaud, nous installe-t-elle dans un voyage dans l’espace et le temps qui est aussi un voyage dans le son.
Au dessus de nos têtes tournent les ondes émises par les sondes Voyager. Au centre d’un lit de couvertures de survie dorées, une cage de verre diffuse l’incroyable best-off musical de l’humanité contenu par le Golden record, bouteille à la mer envoyée dans les années 1977 par l’équipe de Carl Sagan à d’improbables extra-terrestres…
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