Prenez, comme l’ont fait le photographe Jaap Scheeren et le graphiste Hans Gremmen, le stéréotype de la nature morte qui sied. Au hasard un bouquet de fleurs plus ou moins exotiques, fausses comme il se doit, et arborant des couleurs chatoyantes. Appliquez avec une certaine absurdité la logique bidimensionnelle de la photocomposition à une décomposition par « primaires d’imprimerie » de cette sculpture multicolore. Vous obtiendrez quatre reproductions volumiques analysant notre cher bouquet dans des versions monochromes nuancées.
Superposez l’image de ces quatre bouquets. Vous n’obtiendrez pas tout à fait l’image béate convoitée, mais plutôt une représentation qui s’assume en tant que telle avec intelligence analytique et processuelle. De fausses fleurs en pleine couleur…