Le travail de primitivisme occidental d’Estelle Hanania me rappelle à ce que dit Bernard Stiegler dans Économie de l’hypermatériel et psychopouvoir, 2008.
« Dans les sociétés sans lettre ni numération notée, la parole apparaît comme la continuité d’un mana. Dans les sociétés archaïques, la parole comme puissance relève de ce que Lévi-Strauss décrit comme ce mana en reprenant un mot maori. Le mana est une force, une énergie qui s’empare des objets […]. Quand un Hopi ou un Maori parlent, « ça » parle en eux […]. »