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Le logo répertoire du Capc
La marque est un des noms du signe. Un nom qui rappelle à la servilité de la bête, à l’inscription de pouvoir, hier impériale ou divine dans les matières mémorielles du bien nommé monument, marbre de l’arc de triomphe, pierre des tables de loi. Aujourd’hui la marque s’imprègne de culture commerciale : culture du branding qui fut initiée, dit-on, par les semelles de ces prostituées de l’ancienne Alexandrie qui laissaient dans le sable de la basse-Égypte, l’empreinte de leur nom à ceux qui voulaient emboîter leur pas…
La poétique constellation est un autre nom du signe qui trouve un nouvel exercice dans la proposition d’identité visuelle réalisée récemment par le studio Helmo pour la refonte du site du Capc. Le centre d’art bordelais confirme son goût, assez rare pour être signalé, manifesté pour la prise de risque et la chose graphique. Il n’a jamais construit d’identité graphique stable, chaque nouvelle communication étant l’occasion d’une nouvelle proposition esthétique confiée à un graphiste différent.
La nouvelle mention qu’on peine à qualifier de logotype, évolue, dans la logique peut être drolatique et auto-réflexive de la machine à sous, au gré de l’interaction avec les clics de l’internaute, créant un arrangement combinatoire ouvert, un montage aléatoire de glyphes linguistiques et pictographiques plus ou moins chiffrés et déchiffrables, un arrangement herméneutique…
Doués aussi, Helmo, chez eux chaque nouvelle collaboration semble presque, mais toujours avec beaucoup de qualité, celle de différents graphistes (cf les quatres identités sur lesquelles ils travaillent, en ce moment, si différentes)