On connaissait les merveilleuses idioties de Rafael Rozendaal démontant radicalement le vocabulaire de la culture numérique. Idioties dont on sait au moins depuis Jean-Yves Jouannais, qu’elles disent aussi, à l’opposé peut-être confortable, mais aussi libérateur, de tout esprit de sérieux, quelque chose de la singularité, de la proposition, autre nom du poétique…
En réponse potache et drolatique à ce petit théâtre digital de l’absurde, le mystérieux Noisy white noise propose une réactivation performée des principaux morceaux de bravoure du jeune artiste new yorkais dans de dérisoires mises en scène vidéo. Bêtise consentie, virtuel et matériel. Loin de tout fétichisme, analogique, numérique et digital…