“Me I am a happy invalid and it has revolutionized my whole attack. My back is turned on the more banal kind of advertising, and I have cancelled all commissions and am resolutely set on starving. I shall undertake only the simple childish little thing YUP [Yale University Press] imprints that call no compromise with the universal twelve-year-old-mind of the purchasing public and I will produce art on paper and wood after my own heart with no heed to any market. Revolution stark and brutal… Go and be an invalid and your whole life will be simplified.”
« Je suis de mon côté un invalide heureux et cela a révolutionné tout mon plan de bataille. J’ai tourné le dos au formes les plus banales de la publicité. J’ai annulé toutes les commandes et suis résolu à mourir de faim. Je ne m’occuperai désormais que de ces simples petites choses enfantines imprimées par YUP [Yale University Press] qui n’acceptent aucun compromis avec les universels douze ans d’âge mental de leur public. Je produirai des œuvres d’art sur papier et sur bois selon mon propre cœur sans tenir compte d’aucun marché. Une révolution austère et brutale… Deviens un invalide et ta vie en sera simplifiée. »
William Addison Dwiggins, alors qu’âgé de 43 ans, il a été diagnostiqué du diabète sévère dont a péri son père à 38 ans1 .
- William Addison Dwiggins, Lettre Ă Carl Purington Rollins, 6 juin 1923, citĂ© par Bruce Kennettt, W. A. Dwiggins, A life in design, Letterfom Archive Publication, San Francisco, 2017, p. 183 [↩]