Flux

1 commentaire

Air

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *



Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

air0

Air, orchestre

De mĂȘme que la lumiĂšre qui fait voir les choses est invisible, l’air qui nous permet d’entendre les sons est inouĂŻ.

Nicolas Pauly analyse justement une piÚce pour quatre instruments de Jean Sébastien Bach nommée Air (illustration 2).

air

Partition

air2

source violon 1

Nicolas rĂ©alise des monochromes noirs tels qu’ils mettent un temps de numĂ©risation Ă©quivalent Ă  deux mesures de la piĂšce enregistrĂ©e (illustration 3).

Il interpole ensuite le solfÚge rythmique de la partition dédiée à chaque instrument avec la lumiÚre de son scanner.

En scannant ses monochromes noirs pendant que la lampe rĂ©agit aux informations de la partition (ou de l’enregistrement), il rĂ©alise d’étranges Ă©tagements d’intensitĂ©s de valeurs variables correspondant visuellement aux temps jouĂ©s (ou lus) des impulsions sonores (illustrations 4 et 5).
Puis il attribue à chaque instrument et chaque composition vibratoire attenante une couleur primaire de l’imprimante CMJN.

air3

Restitution guitare

air4

Restitution violon 1

Il superpose le tout en une intrigante, orchestrale et muette quadrichromie sonore (illustrations 1 et 6). Une image complexe qui nous rappelle que la musique peut se traduire en diffĂ©rents Ă©tats allographiques qui sont comme autant d’originaux. Une image compliquĂ©e entre numĂ©rique, visuel, temps et son qui nous rappelle que chaque traduction est une rĂ©invention entre cryptage et signification.

air5

Restitution orchestre polychromie

.

Meta

Entrevue

Beauregard