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De mĂȘme que la lumiĂšre qui fait voir les choses est invisible, lâair qui nous permet dâentendre les sons est inouĂŻ.
Nicolas Pauly analyse justement une piÚce pour quatre instruments de Jean Sébastien Bach nommée Air (illustration 2).
Nicolas rĂ©alise des monochromes noirs tels quâils mettent un temps de numĂ©risation Ă©quivalent Ă deux mesures de la piĂšce enregistrĂ©e (illustration 3).
Il interpole ensuite le solfÚge rythmique de la partition dédiée à chaque instrument avec la lumiÚre de son scanner.
En scannant ses monochromes noirs pendant que la lampe rĂ©agit aux informations de la partition (ou de lâenregistrement), il rĂ©alise dâĂ©tranges Ă©tagements dâintensitĂ©s de valeurs variables correspondant visuellement aux temps jouĂ©s (ou lus) des impulsions sonores (illustrations 4 et 5).
Puis il attribue Ă chaque instrument et chaque composition vibratoire attenante une couleur primaire de lâimprimante CMJN.
Il superpose le tout en une intrigante, orchestrale et muette quadrichromie sonore (illustrations 1 et 6). Une image complexe qui nous rappelle que la musique peut se traduire en diffĂ©rents Ă©tats allographiques qui sont comme autant dâoriginaux. Une image compliquĂ©e entre numĂ©rique, visuel, temps et son qui nous rappelle que chaque traduction est une rĂ©invention entre cryptage et signification.
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Merci Thierry ! đ
pour les curieux, une vidéo du dispositif ici.
http://www.youtube.com/watch?v=YqXn4gAblN4