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Lorsque le graphisme ne se définit pas seulement comme un positionnement, positionnement par rapport à une commande, à la logique d’un marché, d’une concurrence… Lorsque le graphisme relève plutôt d’une posture, de nécessités plus intérieures, de focalisations, de la définition d’un point de vue. Il n’est pas illogique que se développent dans le travail des récurrences, des échos, des logiques plus ou moins obliques.
C’est le cas de Fanette Mellier et de son travail exigeant entre procédures, sensibilité à la couleur et au beau bizarre cher à Baudelaire. Dans ses derniers travaux on peut repérer des effets de continuité assez francs. Par exemple ce travail de la grille, de la technique, de la teinte structurante et de la matérialité de l’affiche dont elle aime à jouer avec le verso ou les principes de pliage. Ce qui la conduisit hier au projet Fontenew et aujourd’hui à ces intrigantes typos monumentales Multipli qui viennent proposer les poèmes de Laure Limongi à la déambulation des passants nantais (illustrations 5 à 8).
Mais on peut lire aussi des filiations plus diffuses. Par exemple cette ligne radicale qui la rapproche, via l’influence d’un Pierre di Sciullo, des expérimentations ludiques et frontales des avant-gardes du XXe. Je veux parler de ce récent dépliant pour BBB, centre toulousain d’initiatives pour l’art contemporain, qui se transforme dans un tirage à part volontairement partiel, en étrange poème iconique et phonétique façon Ursonate (illustrations 1 à 4).
@ GG: existe-il un graphisme 94
La fin de l’automne, c’est la saison des confĂ©rences et des refontes de sites internet chez les graphistes.
Sagmeister aussi Ă son nouveau site.
« Existe-t-il un graphisme français ? » (en tout cas il existe de (bons) graphistes français ^^)
BBBeau !
Je suppose que ce tirage Ă part est Ă rĂ©cupĂ©rer au BBB Ă Toulouse ? Ou y-a-t’il d’autres lieux oĂą le trouver (Ă Toulouse) ?
Merci et bonne continuation pour toutes ces trouvailles extrêmement intéressantes !